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La protection des Monuments Historiques franciliens
Publié par Monuments Historiques Franciliens le 12 mai 2016
On compte aujourd'hui en France environ 42 000 immeubles protégés au titre des Monuments historiques (13 400 classés et 28 600 inscrits). 9% d’entre eux (3 967 édifices) sont situés en Ile-de-France. 5 sites sont d’ailleurs inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Inscription par arrêté du 2 octobre 2015 (extension de protection)
Étendue de protection : l’escalier et sa cage.
Situé dans un immeuble de rapport construit dans les années 1780 par l’architecte Victor Louis pour Philippe Egalité, duc d’Orléans, cet escalier est le seul de la rue Montpensier à avoir conservé son état d’origine. |
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Inscription par arrêté du 2 octobre 2015
Étendue de protection : façades, toitures, escalier avec sa cage, celle-ci incluant les sols, les boiseries, ainsi que les ferronneries de l’ascenseur.
Cet immeuble commercial (originellement appelé « Palais Byzantin ») a été bâti en 1898- 1899. C’est le dernier grand joyau de l’architecture éclectique à Paris et la dernière grande réalisation de l’architecte Edouard Singery, ici assisté de son gendre Philippe Jouannin. Les sculpteurs « Francis » et Aimé Jacquier ont développé sur la façade un riche décor illustrant la thématique du temps. |
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Inscription par arrêté du 23 octobre 2015 : extension de protection (arrêté d’inscription du 29 mars 1928 portant sur la porte monumentale sur rue)
Étendue de protection : façade sur rue.
Dans le cadre de la campagne que mène la CRMH d'Île-de-France, la révision de l'inscription au titre des monuments historiques de 1927, qui ne prenait en compte que la porte monumentale, a permis de protéger la façade sur rue. Construite en 1640, elle est reprise en 1748 par Claude-Louis Daviler à qui l'on doit le balcon en "poitrine d'oie" du 1er étage, véritable chef d’œuvre de serrurerie, ainsi que la console qui le soutient, extrêmement représentatifs du style rocaille. |
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Classement par arrêté du 18 juin 2015
Étendue de protection : en totalité avec ses emmarchements extérieurs et le sol délimité par la grille périphérique, y compris cette dernière.
La construction de cette église, paroisse de la haute société du faubourg Saint-Germain, a été engagée par l’architecte François Christian Gau et terminée, en 1857, par Théodore Ballu. Elle présente une grande homogénéité malgré la diversité des artistes qui ont réalisé son décor. Elle est en outre la première église élevée à Paris dans le style néo-gothique. |
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Inscription par arrêté du 23 octobre 2015 : extension de protection (arrêté d’inscription du 16 octobre 1964 portant sur la façade sur rue et la toiture correspondante)
Étendue de protection : façades et toitures correspondantes sur rue et sur cour, hall d’entrée ainsi que l’escalier et sa cage.
La façade de cet immeuble construit par Jules Lavirotte en 1900, primée au concours de la Ville de Paris en 1901, s'orne d’un exubérant décor Art nouveau réalisé en céramique de Bigot. Dans le cadre de la révision des protections, l'extension de l'inscription au titre des monuments historiques a permis de reconnaître également les façades sur cour et certaines parties privatives préservées, témoins de la richesse de cet immeuble emblématique de ce courant artistique. |
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Inscription par arrêté du 6 novembre 2015 : extension de protection (arrêté d’inscription du 15 janvier 1975 portant sur les façades et toitures)
Étendue de protection : en totalité, à savoir la maison y compris le sol de sa parcelle et ses objets immeubles.
La maison de Jean Lurçat a été édifiée par son frère André en 1924. Elle est la première d’une série de huit qu’André Lurçat construisit le long de la Villa Seurat. Il en conçu l’aménagement intérieur et dessina plusieurs meubles sur mesure encore en place : une banquette divan et une bibliothèque au premier étage, un meuble vitrine au second, et tout le mobilier de l’atelier au troisième étage. |
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Classement par arrêté du 18 juin 2015 (arrêté d’inscription le 26 novembre 2012)
Étendue de protection : en totalité, avec ses emmarchements extérieurs et le sol compris dans l’enceinte délimitée par la grille périphérique, y compris cette dernière.
Emblématique du secteur de la Goutte-d’Or, cette église connut deux maîtres d’ouvrage : d’abord la commune de La Chapelle (1858) puis conjointement, par suite de l’extension de Paris (loi de 1859) et jusqu’au terme de la construction (1861), la Ville de Paris. C’est la première grande œuvre de Charles Auguste Magne qui innova en adoptant un style néo- « gothique flamboyant » pour son édifice. Riche programme décoratif (sculpture et verrières). |
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Classement par arrêté du 23 juin 2015
Étendue de protection : en totalité, avec les deux bâtiments s’étendant de part et d’autre de la chapelle axiale, les emmarchements, les cours entourées de murs, y compris ces derniers, et les grilles extérieures, y compris les sols les séparant de l’édifice.
Jean-Baptiste Lassus, architecte et théoricien, a réalisé en 1854 une église à l’image de la cathédrale idéale du XII1e siècle qui fut admirée, dès l’origine, pour sa noble simplicité. L’édifice a conservé son aspect d’église de village. |
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Inscription par arrêté du 29 juillet 2015
Étendue de protection : façades, toitures, grand escalier et sa cage, vestibule d’entrée, sols et murs de clôture et de terrassements du domaine.
Négociant, notaire et homme politique, Antoine Jean-François Ménager (1756-1826) acheta cette « maison de plaisance » construite au milieu du XVII1e siècle pour la moderniser selon sa fantaisie et le goût de son époque : aussi offre-t-elle le témoignage peu fréquent d’une application soignée du style Empire sur un bâtiment de petit format. Outre les dépendances bâties en plusieurs temps, le site lui-même, en surplomb de la Marne, présente un grand intérêt. |
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Inscription par arrêté du 11 février 2015 : extension de protection (arrêté d’inscription du 20 novembre 1986 portant sur plusieurs parties du château)
Étendue de protection : les douves, le pont dormant qui les franchit, le passage couvert qui donne accès à la cour, les deux cabinets attenants au grand escalier du logis Renaissance.
L’actuel château de Launoy-Renault résulte en grande part d’une reconstruction opérée au début du XVIe siècle, l’édifice témoignant par ailleurs, ainsi que son environnement, d’une continuelle adaptation aux destinations et usages variables de ses détenteurs successifs. L’extension de protection au titre des monuments historiques a ciblé des parties intégrantes (douves, pont d’accès…) jusqu’alors non prises en compte. |
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Inscription par arrêté du 16 septembre 2015 : extension de protection (arrêté d’inscription du 20 février 2001 portant sur les façades, toitures, bibliothèque, bureau, grand salon, salle de billard et salle à manger du château)
Étendue de protection : les cuisines.
Les cuisines, situées en sous-sol, datent de la réfection du château au XIXe siècle. Elles forment en réalité une seule pièce, mais celle-ci est hiérarchisée : elle est divisée en une partie préparation et cuisson, et une partie vaisselle et rôtisserie. La pièce est restée intacte avec le four et le piano toujours en état de marche, ainsi que les placards et les éviers. Cette cuisine est un des points forts des visites organisées pour les Journées du patrimoine. |
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Classement par arrêté du 6 mai 2015 (arrêté d’inscription le 2 février 1948)
Étendue de protection : en totalité.
Reconstruite dans la première moitié du XVIe siècle à l’initiative de Thomas de Boissy, l’église Saint-Thomas-Beckett présente un décor intérieur de stuff et de staff d’une qualité exceptionnelle exécuté autour des années 1730. |
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Arrêté modificatif du 8 avril 2015 (arrêté d’inscription le 29 juin 2013)
Étendue de protection : en totalité, y compris la vanne permettant sa prise d’eau au moulin de Sémainville.
L’aqueduc alimente le domaine de Méréville. Il fait partie intégrante – puisqu’il en constitue les coulisses et la machinerie – de la composition du parc pittoresque emblématique de la fin du XVII1e siècle. |
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Classement par arrêté du 6 mai 2015 (arrêté d’inscription le 17 février 1982)
Périmètre de protection : en totalité.
Cette chapelle du XIIe siècle est restaurée dans les années 1950. Jean Cocteau est alors sollicité pour en réaliser le décor qu’il axe sur le thème des plantes médicinales en y mêlant des références discrètes à sa mythologie personnelle. |
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Inscription par arrêté du 16 décembre 2015
Étendue de protection : en totalité, à savoir les jardins, les fabriques de jardin, l’ancienne demeure d’Albert Kahn…
Le jardin a été créé par Albert Kahn entre 1895 et 1908. Cette œuvre originale, de grande qualité architecturale et paysagère, est le reflet de la figure exceptionnelle d’Albert Kahn et le témoignage de ses activités philanthropiques et pacifiques. |
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Inscription par arrêté du 24 novembre 2015
Périmètre de protection : en totalité.
Construite en 1957 à l’initiative du père Joseph Wresinski, fondateur du mouvement ATD Quart Monde au cœur d’un camp d’accueil de familles sans logement, formé d’ « igloos ». La chapelle fut élevée par les habitants du camp avec des matériaux de récupération. Elle avait à l’origine un toit en tôle ondulée. Elle était ornée de cinq vitraux de Jean Bazaine exécutés spécialement pour la chapelle, quatre au chevet, dont deux disparus, et un en dessus de porte. La chapelle a été déplacée de 300 mètres lorsque le camp a été remplacé par des logements en 1970. |
Source : Ministère de la Culture
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